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Un an déjà : bilan de ma première année d’entrepreneuriat

  • lemondedorlinac
  • 1 juin
  • 3 min de lecture

Un retour en arrière s’impose !




Eh oui, 1 an ! Déjà un an que j’ai ouvert ce blog. Pour marquer le coup, j’ai eu envie de partager avec toi un petit retour d’expérience sur cette année en tant qu’entrepreneuse. Une sorte de bilan de ma première année d’entrepreneuriat, en toute transparence.


Avant de me lancer…


Avant de créer mon entreprise, j’entendais souvent dire que c’était super simple. En quelques clics sur un site officiel, et hop, te voilà chef d’entreprise.

Je m’imaginais déjà en créatrice de bijoux, passant 80% de mon temps à créer, et le reste à gérer la vente et l’administratif.


Ah, ce que j’ai pu être naïve !


Je fantasmais sûr une vie de créatrice bien loin de la réalité du quotidien. Alors oui, déclarer son entreprise, c’est rapide (sauf si tu es allergique à l’administratif 😅). Mais après… c’est une autre histoire !


La face cachée de l’entrepreneuriat


Dès le départ, il a fallu beaucoup réfléchir. J’ai passé 6 mois à peaufiner mon projet : peser le pour et le contre, vérifier la faisabilité… Bref, beaucoup de projections avant même de me lancer.

Puis, une fois l’entreprise déclarée, la vraie paperasse a commencé :

  • Médiateur de la conso

  • REP (et ses 100€ par an 🫠)

  • Assurances pour les marchés

  • Carte de vendeur ambulant

  • Impôts, URSSAF…


Un joli paquet d’obligations, et pas toujours gratuites.

Même aujourd’hui, entre l’administratif et la compta, j’y passe 1 heure chaque semaine. Tu vas me dire : "1 heure, c’est rien." Mais c’est une heure intense, où il faut être rigoureux, ne rien oublier et surtout ne pas faire d’erreur.


Je suis débordée par les papiers

Et le temps de création, alors ?


Si seulement je passais mes journées à créer… Mais en réalité, je consacre seulement 20% de mon temps à la création, soit 6 heures par semaine.


Le reste ? Beaucoup de communication. Et là, j’ai pris une énorme claque.

Faire des bijoux, c’est une chose. Les vendre, c’en est une autre.

La communication, c’est un vrai métier (et clairement pas le mien à la base). Il a fallu que j’apprenne le marketing, les stratégies digitales, les réseaux sociaux… Un vrai parcours du combattant.


Au début, j’ai cherché des conseils partout. J’ai trouvé tout et son contraire, ce qui m’a plus embrouillé qu’autre chose.

Puis, je suis tombée dans le piège des formations miracles :"Apprends à vendre sur Instagram en 10 jours !""La méthode infaillible pour exploser tes ventes !"

Résultat ? De l’argent perdu et peu de résultats. J’ai appris deux ou trois trucs, mais rien de révolutionnaire. Ces formations sont souvent chères pour du contenu qu’on peut trouver gratuitement ailleurs.


Aujourd’hui, je suis plus vigilente. Je privilégie les ressources gratuites, et si j’ai besoin d’une vraie formation, je me tourne vers des organismes reconnus (Chambre des Métiers, OPCO, CPF…).

En ce moment, par exemple, je me forme aux newsletters, financé par un OPCO. Et là, rien à voir : suivi, exercices, retours personnalisés… Un vrai plus pour mon entreprise !


Ne reste pas seul(e)


Un autre point essentiel quand on se lance : se sentir entouré(e).

L’entrepreneuriat, c’est parfois solitaire. Tu te poses mille questions sans toujours trouver de réponse. Mais il ne faut pas hésiter à demander de l’aide.

Il existe plein de structures qui peuvent t’accompagner :

  • La CMA ou la CCI (selon ton domaine)

  • L’URSSAF et les impôts (ils répondent plus facilement qu’on ne le pense)

  • Pôle emploi (si tu y es suivi)


Il suffit d’oser pousser les portes.


On frappe à la porte

Et malgré tout… je ne regrette rien !


Je sais, jusqu’ici, mon bilan peut sembler un peu mitigé. Mais ne te méprends pas :

J’adore ce que je fais.

Et si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

Malgré les galères, je me sens épanouie. Voir mes clientes porter mes créations, recevoir leurs retours, savoir que mes bijoux apportent un petit plus à leur quotidien… C’est juste incroyable.

Alors oui, c’est dur. Oui, j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais je crois en mon entreprise, et je continue d’avancer.


Et maintenant ?


Cette deuxième année s’annonce pleine de projets :✨ Des marchés déjà programmés💡 De nouvelles collections en préparation🎁 Quelques surprises en réserve

Je t’en parlerai plus en détail dans mes prochaines newsletters. Si tu veux les recevoir, inscris-toi ici.

Merci d’être là, merci de me suivre dans cette aventure. 💜


À très vite,Orlinac


PS : N’hésite pas à me laisser un commentaire pour me partager ton expérience ou me dire ce que tu as pensé de cet article ! 😊

 

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